Les prix de betteraves 2023 sont connus, pour l’essentiel, que ce soit en France ou dans...
Quelle volatilité sur le marché du sucre ! Le voilà qui a perdu presque 20 %, avant de se reprendre légèrement. Une fébrilité qui souligne la tension à l’œuvre sur le marché. Revenons sur ce mois théâtral, qui s’est joué en trois actes :
Résultat : les spéculateurs fuient ! Alors qu’ils étaient acheteurs nets de plus de 6 millions de tonnes (Mt) de sucre à la fin du mois de novembre, ils ont terminé l’année 2023 en tant que vendeurs nets (0,1 Mt). Les fondamentaux ne font pas tout cependant : à la fin du mois de décembre, les fonds aiment généralement publier une situation équilibrée à la fin de leur exercice…
Faut-il s’en inquiéter ? Pour beaucoup, la situation est exagérée. La consommation reste la grande inconnue de la campagne, et Czarnikow s’attend à un excédent de seulement 0,2 Mt. De plus, si le sucre tombe en dessous de 20-21 cts/lb, les acheteurs seront heureux de consolider les stocks de sucre, aux niveaux les plus bas presque partout dans le monde. Enfin, tout le monde semble avoir oublié que l’impact principal d’El Niño sur les fondamentaux se fera sentir dans les prochains mois…
D’ailleurs, en ce début d’année, le sucre brut semble avoir terminé sa chute. Mieux : la prime du blanc reste forte (140 $/t), soulignant que la demande de sucre prêt à l’emploi reste forte à court terme. Patience, donc !
Du côté européen, la dernière valeur robuste reste celle du sure livré en octobre, à 841 €/t sortie sucrerie française. Le spot reste un peu au-dessus des 800 €/t selon S&P, tiré à la baisse par les importations ukrainiennes… Mais c’est l’éthanol qui, aujourd’hui, fait le plus peur : il se maintient tout juste au-delà des 60 €/hl, un niveau que l’on n’avait pas vu depuis trois ans.
Les prix de betteraves 2023 sont connus, pour l’essentiel, que ce soit en France ou dans...
...
Suivre l'actualité
Rester informé(e)
Partciper aux
actions de la CGB